3 décembre 2024

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Bannister

Le secteur de l’optique a-t-il de l’avenir?

En 2015, le secteur de l’optique a généré un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. Ce marché se porte bien, avec une croissance légère de 1,5%, compte tenu de la stagnation du PIB observée en France.

Mais avec le vieillissement de la population, opticien est un métier d’avenir.

Au début de 2016, les verres correcteurs progressifs (597 euros par paire en moyenne) et unifocaux (297 euros par paire en moyenne) ont constitué les moteurs de la croissance, tandis que les lentilles de contact et les lunettes de soleil ont pris du recul.

Étant donné que 25 millions de Français sont aux prises avec des troubles de la vision, correspondant à 92 % d’entre eux avec des lunettes ou des lentilles de contact, il s’agit d’un bassin considérable de consommateurs. D’ailleurs, ce segment a procédé à l’acquisition de 13 millions de paires de lunettes en 2016.

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Secteur de l’optique : Un marché en perte de vitesse graduelle

L’activité économique de ce secteur a très légèrement progressé. Toutefois il s’agit d’un ralentissement par rapport aux années précédentes. Avant 2012, le marché a bénéficié d’une hausse moyenne de 3 %.

Le chiffre d’affaires par magasin a dernièrement connu du recul.

Cette situation n’est pas nouvelle, le recul survenant depuis déjà un bon moment. Cela est attribuable à une frénésie d’ouvertures de magasins, ayant débutée il y a environ une décennie.

Une majorité du secteur repose entre les mains de 5 enseignes

Les indépendants parviennent à générer en moyenne un chiffre d’affaires de 300 000 euros annuellement, tandis que les grands réseaux ont l’opportunité de dépasser ces prévisions, allant parfois jusqu’à un million d’euros par point de vente.

Le marché actuel est détenu à 60 % par cinq grandes enseignes. La part du segment des indépendants s’élève à 27 %.

Opticien métier d’avenir : le vieillissement de la population

La grande question à se poser, après une décennie florissante, est si le ralentissement peut s’avérer durable, ou s’il s’agirait plutôt d’une sorte de creux conjoncturel.

Cependant, il importe de garder en tête que le vieillissement de la population devrait faire augmenter, dans les années à venir, le nombre de consommateurs qui développeront des troubles de la vision et devront porter notamment des lunettes.

Dans un effort de désengorger le système de santé, qui risque d’être pris à la gorge de toutes parts avec une plus grande proportion de personnes vieillissantes, des délégations d’actes médicaux sont à prévoir au profit des opticiens.

Combinez cela à une tendance à la diminution du nombre de médecins ophtalmologistes (et les chirurgiens des yeux), ce contexte particulier devrait s’avérer favorable au développement du marché. Entre autres, il pourrait survenir une meilleure répartition des compétences entre ophtalmologistes et opticiens, d’après un rapport sénatorial publié en février 2013.

Les formations dans l’optique ont la côte

Le secteur de l’optique se transforme après une décennie florissante. Il est vrai que la profession s’est quelque peu affaiblie ces derniers temps, mais ce marché demeure néanmoins attractif.

La restructuration en cours génère des opportunités de reprise, avec une estimation de 400 affaires qui devraient être cédées au cours des cinq prochaines années, sans oublier les perspectives, préparées par les autorités gouvernementales, d’une rationalisation mieux équilibrée entre médecins et opticiens.

D’ailleurs, on constate une montée en puissance des formations dans le secteur de l’optique.

Que ce soit le métier d’opticien, d’ophtalmologue ou de praticiens qui désirent approfondir leurs compétences et se former aux métiers d’orthoptiste ou d’audioprothésiste. Toutes ces professions ont donc un avenir tout tracé et les formations vont continuer à se développer.